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Coaching professionnel: L’autocoaching efficace

Il se peut que vous soyez comme d’autres confronté à cette situation: au moment où vous auriez justement de toute urgence besoin d’un coach, aucun n’est disponible dans votre région. Ou votre entreprise ne prend pas en charge le coaching. Ou encore, vous êtes vous-même coach et ne pouvez pas vous imaginer recourir à un de vos collègues.

03/08/2020 De: Équipe de rédaction de WEKA
Coaching professionnel

Coaching professionnel

Dans ces cas, l’autocoaching est une bonne solution pour vous: dans cette méthode, vous prenez vous-même le rôle de coach en adoptant un point de vue extérieur pour vous poser des questions (voir le Conseil pratique I), et vous y répondez pour vous, ou, mieux encore, vous consignez vos réponses par écrit.

Conseil pratique I

Questions d’autocoaching - Coaching professionnel

  • Comment dois-je répondre à la question posée?
  • Comment un expert répondrait-il à la question?
  • Quelle décision dois-je prendre?
  • Pour chacune des décisions: quels effets pour-rait-elle avoir dans les trois ans qui viennent?
  • Quelles démarches dois-je entreprendre?
  • Quelles démarches entreprendrait un expert?
  • Qu’est-ce qui est en jeu?
  • Comment une personne extérieure décrirait-elle les enjeux?

Parmi les divers concepts d’autocoaching (voyez les variantes dans le Conseil pratique II), choisissez le plus adapté à votre situation, celui qui vous aidera à examiner votre problème d’un autre point de vue, à élargir la palette de vos possibilités d’action.

Invitez l’interlocuteur de votre choix à ces «conversations virtuelles» ou «conversations silencieuses»: un expert, un supérieur, une personne extérieure, une équipe ou même vous-même, en observateur externe.

Imaginez très concrètement que la personne ou l’équipe en question se trouve en face de vous, à la même table que vous, et mettez-vous dans la peau de votre interlocuteur, tant en pensée que physi-quement, en changeant de place (placez autant de chaises que vous avez invité de personnes à votre conversation virtuelle).

Formulez vos questions avant de commencer l’entretien. Posez-les ensuite «dans votre tête» et con-signez les réponses par écrit. N’évaluez pas ces réponses avant d’avoir terminé la conversation et d’avoir repris votre place. Abordez cet exercice en étant ouvert à la nouveauté.

Conseil pratique II

Différents modes d’autocoaching

1. Recours à l’expert virtuel: Dans quel cas?

Lorsque vous devez prendre une décision importante.
Lorsque vous voulez être certain d’entreprendre la «bonne» démarche.
Comment procéder?

  1. Choisissez un expert adapté à votre situation et imaginez qu’il passe la porte de votre bureau.
  2. Demandez-vous quelle(s) question(s) vous aimeriez lui poser et mettez ces questions par écrit.
  3. Posez ces questions «en silence» à votre expert et prenez note de ce qui vous vient à l’esprit – considéré dans sa perspective.
  4. Evaluez les réponses et sélectionnez celles que votre expert aurait le plus probablement choisies.

2. Soutien d’un supérieur: Dans quel cas?

Lorsque vous devez résoudre des problèmes qui concernent des décisions techniques ou personnelles au sein de l’entreprise.
Lorsque vous devrez par la suite défendre vos décisions devant votre supérieur.
Comment procéder?

  1. Faites entrer virtuellement le supérieur de votre choix dans votre bureau et imaginez-le assis, en face de vous (placez un deuxième fauteuil pour lui, cela vous aidera).
  2. Glissez-vous dans la peau de votre supérieur, asseyez-vous sur le siège vide et faites comme si vous étiez lui.
  3. Voyez à travers les yeux de votre supérieur et demandez-vous quel serait son avis à propos de la décision ou du document qui vous intéresse.
  4. Corrigez votre document ou adaptez votre décision de manière à ne buter sur aucun problème lors de l’entretien réel.

3. Point de vue d’une personne extérieure (que vous connaissez très bien): Dans quel cas?

Lorsque vous voulez avoir un autre point de vue sur une question précise.
Comment procéder?

  1. Pensez à une personne qui n’a pas le moindre rapport avec la situation qui vous occupe et ima-ginez-la en face de vous.
  2. Racontez-lui le problème «en silence» et imaginez comment elle pourrait réagir.
  3. Transposez sa réaction à votre problème et réfléchissez aux effets qu’elle aurait sur la situation en question.

Coacher d’autres personnes

Celui ou celle qui coache d’autres personnes le fait en diverses qualités: supérieur, responsable RH, personne externe, etc. Quel que soit le rôle dans lequel vous intervenez, il est important que vous preniez en considération les fondements du coaching:

Conseil pratique III

Fondements du coaching professionnel:

  • Disponibilité:
    Pour coacher efficacement une personne, il est indispensable que cette dernière soit disposée à entreprendre une telle démarche. Sans cela, tout coaching est impossible.
  • Ouverture:
    Chacun a son propre regard sur la réalité et considère sa manière personnelle de l’interpréter comme la bonne. Dans le coaching professionel, il est par conséquent important d’être ouvert à la réalité de l’autre, de reconnaître son existence et de rester conceptuellement dans « son monde ».
  • Singularité:
    Chaque personne, chaque problème est unique et a droit à être reconnu et accepté en tant que tel. Comme coach, faites preuve de respect envers l’autre et appréciez à sa juste valeur la confiance qu’il vous accorde. Mettez-vous au second plan, placez l’autre au centre de l’attention.
  • Changement de perspective:
    Des descriptions, déclarations ou jugements problématiques sont souvent la cause des problèmes. Si vous aboutissez à une nouvelle description, une nouvelle déclaration ou un nouveau jugement, votre problème est souvent déjà résolu.
  • Ressources et compétences:
    Braquez ensemble les projecteurs sur les ressources et les compétences de l’autre et faites-le agir dans le cadre de ses possibilités et de sa responsabilité. Accompagnez-le jusqu’à ce qu’il soit ca-pable de construire sur ses réussites.
  • Questions:
    Poser des questions est le principal instrument du coach. En tant que coach, amenez l’autre à ses réponses en le questionnant. Chacun détient ses réponses en soi, sans toujours savoir comment y accéder sans aide extérieure.

En tant que supérieur hiérarchique ou conseiller, vous décidez vous-même du style que vous adopterez pour diriger ou conseiller. Votre choix dépendra notamment du mandat qui vous a été confié.

Vous pouvez réaliser votre tâche en entraînant, en coachant, en prenant des décisions, en donnant des conseils ou encore en accompagnant (voir Conseil pratique IV). Choisissez le style qui convient le mieux à la situation en question ou qui vous correspond le mieux en général.

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