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Management délégatif: Réduire le stress et améliorer la satisfaction du personnel

L’évolution constante du monde du travail au cours de ces dernières décennies impose à chacun des exigences élevées: plus de flexibilité de l’emploi et des capacités personnelles, une disponibilité permanente grâce aux instruments de communication modernes, une charge de travail plus importante et une pression au travail accrue et la volonté de s’adapter aux mutations constantes dans un monde (du travail) globalisé avec des «symptômes» tels que les restructurations (downsizing), l’externalisation de certaines tâches (outsourcing), les délocalisations à l’étranger (offshoring) ou les contrats de travail temporaires. Les répercussions de ces exigences ont naturellement des effets autant négatifs que positifs. Afin de vous faciliter la vie au quotidien, découvrez les 4 phases pour un management délégatif optimal.

02/06/2023 De: Brigitte Miller
Management délégatif

Faire du neuf avec du vieux? Déléguer impose des contraintes nouvelles à tout manager

Peut-être aurez-vous quelques doutes quant à cette solution. Après tout, vous déléguez déjà à ce jour certaines tâches à vos collaborateurs. Et, malgré cette délégation de tâches ni votre propre stress ni celui de vos collaborateurs n’ont sensiblement diminués. Souvent même, vous avez l’impression que votre collaborateur est dépassé par les tâches que vous lui avez attribuées. Car vous les recevez souvent en retour et devez alors les exécuter vous-même. Ou bien votre collaborateur traite les affaires avec un tel manque de motivation que son insatisfaction ne peut que vous sauter aux yeux.

Les causes peuvent être hétérogènes – comme avoir choisi un collaborateur n’ayant pas les capacités pour la tâche déléguée –, mais le facteur majeur le plus influent est que les principes de la délégation n’ont pas été suffisamment adaptés, voire pas du tout, aux évolutions du monde du travail. Car on ne peut plus se contenter, comme au temps de la société industrielle, de dire: «Faites ceci…, faites cela …», mais au contraire on doit associer activement le collaborateur au processus de délégation. Ainsi seulement, vous pourrez profiter de son autonomie et de son sens des responsabilités de plus en plus indispensables pour assumer des tâches complexes. Car, en fin de compte, il est aujourd’hui plus important que jamais pour chaque entreprise de dégager le potentiel créatif de chaque employé et de travailler en commun de manière structurée aux objectifs planifiés par l’entreprise. En tant que manager, vous devez donc réviser votre conception de la délégation et l’adapter aux exigences de la société de services et de la connaissance.

Passer des 3 «C» aux 3 «F» en gestion fait aussi évoluer la délégation

Cette étape d’adaptation se fera dans les meilleures conditions si l’on comprend bien quelle a été l’évolution du style de management dans les dernières décennies: des 3 «C»

  1. Commander
  2. Contrôler
  3. Corriger

aux 3 «F»

  1. Faire participer
  2. Faire évoluer
  3. Feed-back

c’est-à-dire le passage d’un style de management autoritaire à un style participatif et ciblé. Si l’on veut appliquer cette évolution aux principes et à l’exercice de la délégation, il est donc aujourd’hui nécessaire

  • d’initier et de promouvoir les discussions et les demandes, au lieu de les tenir pour intolérables;
  • de discuter ensemble de la marche à suivre et d’en fixer les contours, au lieu d’imposer des décisions autoritaires;
  • d’interroger le collaborateur et de tenir compte de son point de vue et de ses idées lors du transfert des tâches, au lieu d’attendre de lui qu’il se soumette;
  • de miser sur la transparence, la franchise et le partage, au lieu de retenir l’information;
  • d’expliquer les objectifs et d’éveiller ainsi la motivation et l’enthousiasme du collaborateur pour sa nouvelle tâche, au lieu de n’apporter ni explication ni justification.

Bien que vous ayez pu jusqu’ici alléger votre charge de travail en déléguant certaines tâches – et que cela reste votre priorité absolue – déléguer doit aussi apparaître aux yeux de votre collaborateur comme un enrichissement personnel. Car, faire participer – p.ex. donner une nouvelle tâche à accomplir – c’est faire évoluer votre collaborateur et lui en donner feed-back dans le cadre du suivi de la délégation. Vous arrivez ainsi à réduire votre stress et à augmenter sa satisfaction.

Déléguer: est-ce une chance ou est-ce un risque?

Pour que vous puissiez réaliser les bienfaits d’une délégation (moins de stress et un niveau accru de satisfaction du collaborateur), vous devez impérativement vous demander si, pour vous, déléguer représente une bonne ou une mauvaise option. Car, en fin de compte, votre attitude à cet égard détermine la manière dont vous intégrez et utilisez la délégation dans votre quotidien. Et malheureusement, bien souvent, vous vous tirez une balle dans le pied et n’en profitez que fort peu.

Reconsidérer son propre statu quo

Vos fonctions de manager vous amènent à déléguer certaines tâches – cela ne fait aucun doute. Mais déléguez-vous vraiment aussi souvent que cela? Il n’est pas exclu que vous ayez globalement l’impression de déléguer suffisamment de tâches à vos collaborateurs. Pour vous en assurer, vérifiez donc votre statu quo au moyen de la check-list suivante.

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