Rentabilisation: Le contrôle des investissements en trois phases

Aides de travail appropriées
Lorsqu’une entreprise souhaite investir
Le Controlling des investissements a une incidence directe sur la situation financière, patrimoniale et de rendement d’une entreprise. Il est, d’une part, étroitement lié à la mise en œuvre de la stratégie et constitue à ce titre un maillon essentiel entre les niveaux stratégique et opérationnel. D’autre part, le respect des objectifs financiers en matière d’investissement est un préalable à une gestion axée sur la valeur, qui reflète la responsabilité du management envers les parties prenantes, lesquelles attendent une valorisation de l’entreprise.
Un contrôle efficace et efficient des investissements suit généralement une approche de rentabilisation orientée processus, structurée en trois phases:
- Phase de planification et de décision
- Phase de réalisation et de pilotage
- Phase de contrôle et de surveillance
La portée des investissements sur les flux de trésorerie, le compte de résultat et le bilan justifie la nécessité d’un concept structuré d’investissements contrôlés. Ce dossier met ainsi en évidence les bonnes pratiques à adopter pour implémenter un dispositif de Controlling des investissements adapté aux enjeux actuels.
Phase 1: Planification et décision
La première phase est centrée sur la planification des investissements jusqu’à la prise de décision par la direction. Elle inclut à la fois l’évaluation financière de la rentabilisation, à l’aide de méthodes de calcul reconnues, et l’analyse des risques.
Elle est caractérisée par:
- L’identification des besoins d’investissement
- La génération de nouvelles idées d’investissement
Durant cette phase, les objectifs stratégiques et opérationnels sont croisés avec les projets d’investissement. Résultat attendu: une liste consolidée des besoins d’investissement, qui peut inclure des investissements de remplacement, de croissance ou de rationalisation.
Dans nombre d’entreprises, la planification stratégique et opérationnelle des investissements (notamment les nouveaux projets et les remplacements) est intégrée dans le processus budgétaire et dans l’élaboration de la planification pluriannuelle. On y établit un lien avec les flux de trésorerie issus des activités opérationnelles, afin d’évaluer la capacité d’autofinancement.
Une carence fréquente dans le processus de planification réside dans la non-prise en compte des coûts indirects(coûts postérieurs à l’acquisition). Par exemple : entretien d’équipements, temps d’arrêt lors d’installations ou nettoyages, mises à jour de logiciels, ou encore coûts liés à l’adaptation des processus. Ces coûts sont souvent estimés de manière approximative, voire ignorés, sans s’appuyer sur des données historiques ou une méthode systématique.
Pour y remédier, le concept de «Total Cost of Ownership» (TCO) s’impose: il exige l’évaluation intégrale de tous les coûts induits tout au long du cycle de vie de l’investissement – condition indispensable à une planification de la liquidité fiable.
Afin de soutenir une prise de décision rationnelle, les entreprises recourent à des méthodes de calcul statiques et/ou dynamiques pour analyser leur rentabilisation.
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