Types de collaborateurs: Les collaborateurs A/B/C
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Steve Jobs a divisé les collaborateurs d'Apple en A, B et C parce qu'il croyait qu'une entreprise ne peut qu’être aussi solide que son maillon le plus faible. Steve Jobs a créé le principe des Types de collaborateurs ABC, puis il a réparti ses collaborateurs en différentes catégories afin de se séparer des maillons les plus faibles ou de les mettre à niveau. Il a opéré une distinction concrète entre les collaborateurs A, B et C.
Le collaborateur A
Les collaborateurs A assument leur responsabilité. Ils sont les garants sur lesquels vous pouvez compter et ils assurent le développement positif de l'entreprise. Ils adoptent une attitude fondamentalement positive, ils sont motivés et développent des idées et des stratégies créatives pour faire progresser l'entreprise. Ils sont essentiels à la survie et, en fin de compte, garantissent le succès de toute entreprise.
Vous pouvez également appeler un collaborateur A un collaborateur-star. Ce sont par conséquent ce genre de collaborateurs que vous devez trouver et embaucher. Le slogan est le suivant "difficiles à trouver mais faciles à superviser". Les collaborateurs A peuvent également être décrits comme des gens qui encouragent et motivent. Ils agissent toujours pour le bien de l'entreprise. Tout ce que ces collaborateurs prennent en main se transforme symboliquement en or.
Un collaborateur A a les qualités suivantes:
- Il travaille avec son cœur et son esprit
- Tout ce qu'il fait tient la route
- Il est toujours pleinement engagé
- Il assume l'entière responsabilité
- Il livre à temps ce qu'il promet
- Il vous informe en temps opportun si les choses évoluent différemment
- Il est positif et toujours orienté vers la recherche de solutions
- Il est absolument flexible
- Il multiplie les succès
- Il va au-delà des objectifs fixés
- Il se tient aux côtés du patron/de l'entreprise et la considère comme la sienne
Chaque entreprise devrait donc avoir autant de collaborateurs A que possible
Le collaborateur B
Les collaborateurs B sont les "9 à 5" classiques, à savoir qu’ils viennent à 9 heures et partent à 17 heures. Entre les deux, ils font habituellement leur travail sans qu’on doive trop les contrôler. Ce sont les travailleurs "tels qu’on les connaît". Ils assument les tâches qui leur sont confiées et sont toujours là pour les accomplir. Ils n'assument toutefois que peu ou pas de responsabilités. Et ils limitent leur engagement à la période comprise entre 9 heures du matin et 5 heures précises de l’après-midi. Si vous demandez à un collaborateur de B de répondre à une demande de renseignements d'un client, qui arrive juste avant 17 heures et qui l'occuperait guère plus de dix minutes, il vous répondra: "Je le ferai demain." Les collaborateurs B ne sont généralement pas flexibles.
Un collaborateur B a les qualités suivantes:
- Il accomplit sa tâche dans les règles de l'art
- Il ne prévoit aucune heure supplémentaire
- Il manque de flexibilité
- Il ne commet généralement pas d'erreurs
- Il lui manque un peu vitalité
- Il est moyen dans sa performance
- Il s’engage peu, est plutôt calme
- Il s’engage moyennement
- Il fait peu ou pas de suggestions d'amélioration
- Il n'est ni négatif ni positif
- Il doit être plutôt considéré comme étant neutre
Il y a une chance que les collaborateurs B puissent devenir des collaborateurs A si la composition de l’équipe s’y prête. Les collaborateurs B ont peu de liens émotionnels avec l'entreprise et font leur travail sur la base des instructions qui leur sont données.
Cette catégorie de collaborateurs se caractérise également par un absentéisme supérieur à la moyenne (plusieurs jours par année) et un taux de fluctuation plus élevé.
Le collaborateur C
Les collaborateurs C sont un sujet de préoccupation dans une entreprise. Ils sont responsables de la mauvaise ambiance et contribuent par leur comportement de manière significative à l'échec de l'entreprise. Ils créent une mauvaise ambiance et contaminent ainsi consciemment ou inconsciemment les autres collaborateurs. Ils voient toujours le verre à moitié plein et ils sont enclins au pessimisme. Ils blâment donc généralement ceux qui sont autour d’eux pour leurs erreurs et leurs échecs. Ils sont le facteur premier et la raison principale de votre échec. La plus grande source de démotivation pour les collaborateurs A sont les collaborateurs C. Ils disent qu’il faut les laisser faire tout seul, mais ils ont besoin de deux fois plus de temps pour faire ce qu’ils doivent faire.
Un collaborateur C a les qualités suivantes:
- Il ne fonctionne que dans la mesure où c'est absolument nécessaire
- Il porte parfois préjudice à l'entreprise
- Il empêche ses collègues
- Il a besoin de beaucoup plus de temps pour accomplir ses tâches
- Il se "réfugie" souvent dans la maladie
- Il ne soutient pas son chef patron/collègue
- Il contribue à la mauvaise ambiance et à la discorde
- Il est constamment à la recherche de problèmes
- Il est toujours stresséss et n'a jamais le temps de faire son travail
- Son travail est généralement lacunaire
- Il a une attitude négative
- Il se repose sur la performance des autres
- Il se traîne dans l'entreprise
- Il n’est pas disposé à faire ce qu’il doit faire
Il n'y a qu'une seule façon de faire avec les collaborateurs C: soit ils changent leur attitude le plus rapidement possible, soit ils devraient être licenciés parce qu'ils causent des dommages durables à l'entreprise.
Les collaborteurs C sont des réfractaires classiques. Ce sont des collaborateurs qui n'ont aucun lien affectif avec leur emploi, qui œuvrent à l'encontre des intérêts de l'entreprise et qui ont déjà démissionné intérieurement.
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Comment gérer les differents types de collaborateurs
Vous pouvez maintenant reprendre ces trois catégories de collaborateurs et les appliquer à votre propre entreprise. Mais comment devriez-vous procéder et qu'est-ce que Steve Jobs a fait avec chaque collaborateur?
Steve Jobs a supposé que les collaborateurs A aiment aussi bien travailler avec des collaborateurs A et qu’ils peuvent également bien travailler avec des collaborateurs B. En revanche, les collaborateurs A ne peuvent pas du tout travailler avec des collaborateurs C, ceux-ci étant une source de démotivation permanente.
En outre, Steve Jobs s’est rendu compte que les collaborateurs B peuvent devenir des collaborateurs A au fil du temps, à condition qu’ils travaillent avec des collaborateurs A. Une autre hypothèse avancée par Jobs concernant les emplois était que les collaborateurs C sont nuisibles pour n'importe quelle entreprise et qu’ils doivent donc être mis à pied.
Mais il va encore plus loin. Tout comme le comportement des collaborateurs A, le comportement des collaborateurs C est également "contagieux". Cela signifie que si une entreprise a peu de collaborateurs A et quelques collaborateurs B et C, on constatera l’évolution suivante: les collaborateurs A quitteront l'entreprise parce qu'ils ne peuvent pas se développer et se sentent "empêchés" par les autres. Les collaborateurs B et les collaborateurs C resteront. Le comportement "destructeur" des collaborateurs C "infecte" les collaborateurs B, qui nivellent leur performance vers le bas.
Le résultat est le suivant: on ne travaille pas plus qu’il ne faut et l'ambiance est mauvaise.
N’engager que des collaborateurs A
Steve Jobs n'a donc embauché que des gens qui, à ses yeux, étaient des collaborateurs de catégorie A. Pourquoi pas des collaborateurs B? Selon Steve Jobs, une fois que les collaborateurs B seront arrivés dans l'entreprise, tôt ou tard, ils seront suivis par des collaborateurs C, dont la plupart seront embauchés par des collaborateurs B.
Vous ne devriez en conséquence pas avoir peur de congédier des collaborateurs C après un feedback précis sur leur rendement et leur comportement, à moins qu’ils ne changent rapidement de comportement. La raison en est relativement simple. D'une part, les collaborateurs C ne font que causer du stress et nuire à votre entreprise, d'autre part, ils font en sorte que les collaborateurs A quittent l'entreprise avec le temps, car les collaborateurs C les énervent, parce que les projets ne sont pas mis en œuvre comme ils le souhaitent, et parce qu’ils n’ont pratiquement aucun problème pour trouver des emplois sur le marché du travail.
Les collaborateurs B de l'entreprise peuvent généralement se développer davantage. Cela se fait également par le biais de feedbacks, de qualifications sur le lieu de travail ou de formations. L'objectif doit donc être de transformer les collaborateurs B en collaborateurs A. Les collaborateurs A sont les trésors de votre entreprise. Vous devez les fidéliser par une formation continue et de bonnes conditions dans tous les domaines. Ce sont vos "poules aux œufs d’or". Sachez également que les collaborateurs A ne choisissent généralement que des entreprises qui sont "suffisamment attrayantes et de qualité".
Les collaborateurs A dirigent le monde
Certaines entreprises investissent dans leurs collaborateurs non seulement sous la forme de salaires, mais aussi de formations et de paiements spéciaux. En retour, les entreprises attendent un service spécifique de la part de leurs collaborateurs. Les investissements doivent être rentables, et les entreprises examinent donc de très près qui est un collaborateur A (meilleur collaborateur) ou plutôt un collaborateur C (peu performant).
Mais comment savoir si un collaborateur est plus susceptible d'appartenir au groupe A, B ou C? Un questionnaire a été élaboré à cette fin. Dans ce questionnaire, divers critères permettent d'obtenir un feedback concret concernant les critères de performance et de comportement individuels. Par exemple, l'attitude du collaborateur envers l'entreprise. Elle se présente sous la forme de notes ou de points. Votre collaborateur et vous remplissez exactement le même questionnaire afin que vous puissez effectuer par la suite une évaluation et une comparaison. Vous déterminerez ensuite, sur la base des points ou des notes, si votre salarié appartient au groupe A, B ou C.
Des questions pour A, B et C
À l'aide des exemples ou critères suivants, vous pouvez filtrer le groupe auquel appartient votre salarié. Ces critères doivent ensuite être classés de très bon à insatisfaisant.
Les critères suivants pourraient être inclus dans un questionnaire:
- Quel est le niveau d’expertise?
- Quelle sont la volonté et l'intérêt pour la formation continue?
- Quelle est la volonté de travailler plus longtemps?
- Assumer des responsabilités?
- Degré d'orientation vers les solutions?
- Comment se passe la coopération avec les collègues, les supérieurs?
- Quelle est l'attitude envers l'entreprise?
- Dans quelle mesure le temps de travail est-il flexible?
- Quelle est la motivation sur le lieu de travail?
- Quel est le rythme de travail?
- Quelle est la qualité du travail?
- Combien de suggestions d'amélioration viennent du collaborateur?
Ce sont là quelques critères possibles qui devraient figurer dans un tel questionnaire.
Le but de la catégorisation ABC
L'objectif de la catégorisation des Types de collaborateurs est de déterminer quels collaborateurs soutiennent l'entreprise dans la réalisation de ses objectifs et lesquels sont les plus susceptibles de perturber sa bonne marche. Les collaborateurs A sont pleinement derrière leur travail et l'entreprise, les collaborateurs B sont discrets, et les collaborateurs C sont perturbateurs ou destructeurs.
Une entreprise ne peut se permettre d’engager des collaborateurs C car non seulement ils perturbent l'ambiance de travail, mais ils n'offrent aucun soutien, quel qu'il soit. Cela signifie que même s'ils devaient travailler pour rien, ils seraient encore trop chers. Cette attitude est désormais mal vue par les chefs d'entreprise ou les collègues.
La majorité de vos collaborateurs devraient appartenir au groupe des collaborateurs de catégorie A. Vous devez soutenir les collaborateurs B et les encourager à se développer. Un bon quota dans la classification ABC est 80 : 20 : 0. Cela signifie que vous devez éviter d’engager des collaborateurs C à l'avenir, car ils représentent uniquement une charge dont il faut se débarrasser au plus vite. Avec de la patience, il vous faudra de trois à cinq ans pour parvenir à la répartition 80 : 20. Vous serez surpris alors de ce qui se passe et de l'évolution positive de votre entreprise.
Performance des collaborateurs A/B/C
220 jours de travail = 100% comme limite de performance théorique considéré sur l’année (après déductions des maladies/participations à des séminaires/fluctuations, etc.)
100% = performance théorique maximale
85% = performance moyenne d’un collaborateur A
Performance d’un collaborateur B moyen
60% Performance moyenne d’un collaborateur C
Performance d’un collaborateur C
35% = performance moyenne d’un collaborteur C qui a démissionné intérieurement