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Objectif: Que faire avec l’objectif non atteint?

«Hors sujet»: voici un jugement entendu à l’occasion durant notre scolarité. Il peut se faire qu’aujourd’hui encore la pensée de nos performances ratées réveille en nous une souffrance, lorsque une fois adulte des remarques similaires sont émises dans le cadre professionnel: objectif non atteint, pas de prime versée.

11/12/2023 De: Équipe de rédaction de WEKA
Objectif

Aujourd’hui toutefois nous pouvons prendre du recul, car actuellement le contexte est important. Nous devons faire notre propre évaluation. Pour cela nous disposons d’une certaine marge de manœuvre et de nouvelles possibilités: Quel est l’objectif non atteint? Quel était le but de l’objectif poursuivi? Quel lien est-ce que je fais avec mes propres objectifs ou avec des buts supérieurs?

Les buts que l’on se donne et ceux qui sont imposés de l’extérieur

Le temps de l’école est loin derrière, nous pouvons pousser un ouf de soulagement. Cependant si nous faisons partie des personnes tournées vers la réussite, «pro-actifs», qui savent apprendre, poser et atteindre des objectifs, cela qui nous restera toute notre vie. Et nous le faisons d’autant mieux, nous sommes d’autant plus performants, innovateurs et toniques, que nous parvenons à faire nôtre et à participer aux objectifs «extérieurs», dans la mesure où cela est possible et justifié.

Qu’est-ce qu’un bon objectif?

La programmation neurolinguistique (PNL, une méthode de psychologie de la communication orientée vers la pratique) indique qu’un objectif est bon et «bien déterminé» lorsqu’il comprend les aspects suivants:

  1. L’objectif doit pouvoir être nommé concrètement. Quel est votre objectif exact?
  2. Il faut pouvoir le «ressentir» et le saisir avec tous les sens. Le ressentez-vous (ne faites pas que réfléchir et «calculer»)? Quelle sensation vous donne-t-il?
  3. Il doit comporter une vision. Imaginez que vous regarder dans un télescope: pouvez-vous y «voir» votre objectif? Pouvez-vous y voir votre entreprise et vous-mêmes parvenant au but?
  4. Il doit être «écologique», en d’autres termes il doit convenir à un contexte plus large. La réussite de votre objectif se fait-elle un peu au détriment d’autres personnes? Dans ce cas modifiez-le. À quel contexte votre but «convient-il»?
  5. Il doit pouvoir être atteint par vous au moyen des ressources disponibles. Les conditions que vous posez vous rendent-elles dépendants d’autrui (par exemple lorsque l’objectif n’est atteint que si un collaborateur difficile change de comportement, ou s’il y a un véritable boom économique…)? Dans ce cas modifiez votre objectif.

Recettes et saveurs

De telles formulations se lisent comme une recette: légère et digeste. Il est tout à fait légitime de traduire sous cette forme nos connaissances acquises dans l’expérience et la puissance de notre vision. L’important consiste cependant à faire «mijoter» le plat progressivement. Si un ingrédient était oublié, ce dernier n’aurait aucun goût. L’objectif serait manqué.

Poser un but comme en promenade

Faites-vous partie de ces gens qui trouvent du plaisir à partir en excursion sans planification préalable? Aucun problème. Vous pouvez arrêter ici votre lecture.

Nous ne débouchons que trop souvent sur des situations où il est clair qu’il faut se donner un but concret et bien déterminé. Même si cet objectif consiste à atteindre celui posé par une commission d’une autre entreprise. Si nous ne connaissons pas le chemin qui y mène, mais que nous voulons y parvenir le plus rapidement possible et avec un rapport optimal entre les avantages (accroissement des connaissances, créativité, augmentation du chiffre d’affaires…) et les coûts (énergie mise en œuvre…), il est utile de préciser exactement où nous nous situons, où nous voulons aller et comment nous allons y parvenir avec succès.

Une affaire de personnalité?

Pour en revenir à l’image de la recette raffinée: celle-ci ne peut pas réussir sans tous les ingrédients et sans respecter une marche à suivre très précise, les cuisiniers du monde entier le savent bien. Tout au moins le résultat désiré ne peut ainsi être obtenu. Il y a cependant aussi des personnes consciencieuses, qui exécutent une à une les tâches données… qui mettraient bien un peu de piment dans leur travail pour le rendre appétissant, si elles étaient intérieurement motivées et si elles engageaient leur propre dynamique dans l’avancement d’un projet.

De quel genre êtes-vous?

Faites-vous partie de ceux qui sont frustrés au premier tiers d’un projet, parce d’autres en ont posé les objectifs et donnent le rythme? Au début du prochain projet prévoyez donc une petite réflexion: quelles parties vous correspondent, à quel niveau précis voulez-vous vous impliquer activement? Quelles étapes considérez-vous comme importantes pour le projet, sont-elles mentionnées dans l’objectif? Quels buts personnels pouvez-vous joindre au processus et à la réussite? Quelles questions demeurent ouvertes et doivent encore être éclaircies, et avec qui? De quelles informations votre équipe a-t-elle encore besoin afin de pouvoir préciser au mieux votre objectif?

Ou alors faites-vous partie de ce genre-là?

Ou alors faites-vous partie de ceux qui perdent le souffle au dernier tiers d’un projet? Qui s’enthousiasment rapidement et parviennent à prendre le départ sans élan, mais à la fin se rendent comptent que le soutien de spécialistes et d’équipiers, qu’ils n’ont pas mis explicitement au nombre de l’équipage, leur fait défaut? Qui aiment être sous pression et agir avec énergie en oubliant de garder en conséquence les yeux fixés sur l’objectif? Avant le prochain départ, pensez à vous demander: Quelles étapes sont nécessaires afin d’atteindre le but? Y a-t-il des zones tampons et des points de contrôle? Des priorités sont-elles établies? Y a-t-il des conseillers et des personnes fiables engagées sur le long terme, qui apporteront une aide assurée à la fin aussi? Quelle sera votre récompense personnelle une fois au but?

Aller à la recherche des ressources

Il est parfois utile de réfléchir à la manière dont nous faisions les choses auparavant. Par exemple: vous souvenez-vous encore de la fin de votre scolarité (vos examens finaux, vos études…)?

Durant ces étapes de la vie d’autres semblent avoir posé les objectifs, les professeurs, les parents, les camarades plus doués. Et c’était une chose simple de se rebeller un peu là-contre. Faire l’école buissonnière, copier les devoirs, cacher un «pougnon» dans les toilettes de l’école pendant les devoirs surveillés, ne pas prendre les choses trop au sérieux. À partir de l’âge de 30 ans environ, nous nous plaisons volontiers à raconter ces histoires de jeunesse.

Mais il n’y avait pas que cela, n’est-ce pas?

Nous pouvions être tellement passionné par quelque chose que cela nous donnait l’énergie de passer la nuit dans une soirée branchée et d’aller le matin même, sans avoir dormi, nous présenter ponctuellement à l’examen de mathématique, que l’on passait même avec enthousiasme et avec une certaine dureté envers soi-même: pour devenir un bon conseiller financier, une bonne vétérinaire ou un présentateur de télévision, il fallait que le résultat de l’examen soit au minimum bon. L’important n’était pas le professeur de mathématique, ni l’examen réussi, mais on tirait son énergie de l’objectif, qui était posé beaucoup plus loin et qui nous attirait profondément.

Energie bien utilisée

Pour certains, planification et autogestion ne rentrent pas en ligne de compte. Pour rester simple, on peut donner à ces personnes l’étiquette de «intrinsèquement motivée».

Tous les autres sont invités à se concentrer sur le calcul de leurs coûts et de leurs avantages: se donner des objectifs et les poursuivre de manière ordonnée offre la possibilité d’économiser de l’énergie. Pourquoi cela? Lorsque je me pose des objectifs dont je planifie la poursuite, j’économise de l’énergie parce que tous les éléments importants sont prêts et que je n’ai rien besoin de chercher, parce que je n’ai pas de temps record à égaliser, parce que j’ai intégré des phases de contrôle, qui me donnent l’impulsion pour poursuivre mon chemin en m’indiquant que je me trouve, au niveau du temps et du plan du budget, en train de parvenir au succès visé. Rien d’étonnant à cela.

En outre, les soirs de fête, j’ai assez d’énergie pour m’occuper de compenser et de refaire le plein de force et de créativité. L’épuisement ne me contraint pas à me réchauffer un plat surgelé au four à micro-ondes, mais j’ai assez de pep et d’énergie pour cuisiner de temps à autre pour mes amis et de faire un petit tour dans la forêt ensuite. C’est bien ainsi, n’est-ce pas? C’est une chose durable! qui conduit à bien plus qu’à un plat avant le sommet!

Au sujet du contexte

Il est encore à noter que ces conseils ne se veulent en aucune manière un pamphlet contre les excursions sans carte et la cuisine sans livre de recettes. Je veux vous inviter à prendre conscience des objectifs de votre travail, les petits comme les grands, à les déterminer, à les traiter… et à les atteindre de manière professionnelle. Il restera alors encore un grand espace pour la spontanéité et la créativité, ainsi que pour ces ingénieuses audaces qui donnent tellement de prix à la vie.

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