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Textes RH: Le style d'écriture fait la différence

Pourquoi un style d'écriture moderne est-il si important, notamment dans les textes RH? Et qu'est-ce qui fait un bon texte? Cet article présente quatre critères d'une communication écrite réussie – avec des exemples à la clé.

11/03/2024 De: Andrea Kern
Textes RH

Qu'il s'agisse d'une lettre de refus, d'une information au personnel, d'une offre d'emploi, d'un certificat de travail ou d'un article pour le journal d’entreprise, le département RH se doit de prendre les choses en main et donner une image impeccable, et ce, à l’interne comme à l’externe. Les questions qui se posent dans ce contexte sont les suivantes: comment faire en sorte que cette image soit la plus positive et la plus authentique possible? Comment reconnaître un style d'écriture moderne? Et quels sont les critères d'un bon texte?

Le style d'écriture évolue

Les réponses à ces questions ne sont pas si faciles à trouver. Car les exigences posées à un bon texte évoluent constamment. Le fait est que nous ne pouvons plus écrire aujourd'hui comme nous le faisions il y a des dizaines d'années. De nombreux principes d'écriture en vigueur autrefois ne passent plus aujourd'hui.

Outre le passage des textes imprimés aux textes en ligne, il y a d'autres critères qui définissent un style d'écriture moderne. Concentrons-nous sur les quatre suivants:

1. Rédiger de manière individuelle et adaptée à l'entreprise

Les produits et les services sont souvent interchangeables de nos jours et il est difficile de se démarquer de la concurrence. Il en va autrement du langage de l'entreprise. Ce dernier nous permet en effet de personnifier en quelque sorte l'entreprise grâce à des formulations spécifiques.

Cela vaut également pour le département RH: lorsqu'il s'agit de l'image de marque de l'employeur et de la pénurie de personnel qualifié, le type de communication est crucial: comment pouvons-nous exprimer par écrit ce qui nous caractérise? Comment communiquer la culture d'entreprise lors du recrutement dans les offres d'emploi, dans la correspondance avec les candidats, etc. Et ce, de la manière la plus authentique possible et dans un langage compréhensible, sympathique et stylé? La meilleure campagne, le plus beau site web ne servent pas à grand-chose si les textes ne correspondent pas à l'entreprise. Il vaut donc la peine de se pencher sérieusement sur cet aspect.

Un exemple: Il y a un an, Red Bull Suisse a formulé un refus peu commun, adapté à l'entreprise - et l'a accompagné de trois canettes de Red Bull. Un candidat a posté ce refus sur LinkedIn, où il a été liké environ 40 000 fois, partagé 650 fois et commenté plus de 1200 fois.

Pas question bien évidemment de se contenter de moderniser un seul outil de communication. L'ensemble de la présentation doit en effet être cohérent: du site web aux offres d'emploi, de la correspondance avec les candidats à l'information du personnel et à tous les autres textes RH.

2. Prendre en compte la perspective de la personne qui lit

Lorsque nous écrivons, nous avons automatiquement tendance à formuler les choses de notre point de vue. Car nous voulons obtenir quelque chose de la personne à laquelle nous nous adressons. C'est tout à fait logique. Il vaut toutefois la peine de prendre en compte la perspective de notre interlocuteur. En d'autres termes, nous devrions nous demander: comment formuler le texte pour que la personne qui le lit se sente concernée? Comment faire pour qu'elle aime lire ce que nous écrivons? Et qu'elle y trouve les informations qu'elle recherche?

Un principe est de veiller au nombre de phrases écrites à la première personne du pluriel, à savoir «nous». Si celles-ci dominent le texte, cela signifie qu'il est formulé du point de vue de la personne qui écrit et non de celle qui lit. C'est ce que montre l'exemple avant-après. Il s'agit d'une lettre d'embauche qui est envoyée par e-mail avant le premier jour de travail. L'entreprise tutoie déjà la future collaboratrice.

Le nombre de phrases employant le «nous» en témoigne: avec sept phrases, le texte «avant» est clairement formulé du point de vue de l'entreprise. Il est donc très axé sur le collectif et semble quelque peu impersonnel et rigide. Le texte «après» se présente différemment, puisqu'il prend en compte la perspective de la future collaboratrice.

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