Assurances sociales: Informations de l’employeur
Aides de travail appropriées
Assurance vieillesse et survivants (AVS)
Il est possible de demander le remboursement des cotisations pour les étrangers dont aucune convention n’a été signée avec leur pays d’origine et qui quittent la Suisse avec les membres de leur famille. La demande doit être faite à la Caisse suisse de compensation à Genève, au moyen du formulaire prévu à cet effet, disponible auprès des caisses AVS.
Assurance accidents (LAA)
L’employé sera obligatoirement assuré contre les accidents non professionnels pendant les 31 jours suivant le dernier jour du droit au demi-salaire au moins.
Astuce de la pratique
Il existe la possibilité de s’assurer par convention auprès de l’assureur accidents de l’ancien employeur pendant 6 mois (prime de CHF 25.– à CHF 45.–/mois chez la plupart des assureurs). La demande doit être adressée à l’assureur accidents du dernier employeur, dans les 31 jours suivant la fin des rapports de travail.
Prévoyance professionnelle (LPP)
L’assurance prend fin un mois après la fin des rapports de travail. Pour les personnes s’inscrivant au chômage, elles seront obligatoirement assurées contre les risques invalidité et décès si l’indemnité journalière atteint le seuil de CHF 84.70.
A noter:
Ces personnes peuvent s’affilier à titre facultatif pour tous les risques (vieillesse, invalidité et décès) auprès de l’institution supplétive ou auprès de la caisse de son ancien employeur, pour autant que le règlement le prévoie.
Prévoyance professionnelle et retrait en capital
Il existe la possibilité de retirer le capital en cas de départ définitif de la Suisse pour un pays hors UE/AELE ou si l’assuré devient indépendant.
Assurance d’indemnités journalières en cas de maladie
Les collaborateurs vivant en Suisse ont la possibilité de passer de l’assurance collective perte de gain maladie à l’assurance individuelle, lorsque le contrat de travail prend fin (pour autant que l’entreprise ait conclu une telle assurance, cela va de soi). Dans ce cas, l’employé ne bénéficie plus d’un tarif de primes collectif, mais se verra contraint de payer les primes du tarif individuel, lequel est logiquement beaucoup plus élevé (parfois jusqu’à quatre fois plus).
Si l’on est en traitement médical ou que l’on souffre d’une maladie chronique, il n’y a pas d’autre solution que d’adhérer au tarif individuel pour éviter de perdre les prestations. L’intérêt de cette manière de faire réside dans le fait que l’assureur doit accepter de maintenir le contrat aux mêmes conditions, sans réserves supplémentaires, pour une durée et un montant identique. Il faut faire valoir son droit de libre passage dans un délai de un à trois mois suivant le départ de l’entreprise.
Astuce de la pratique
Par contre, si l’on a la chance d’être en bonne santé, il peut être judicieux de faire une demande d’assurance auprès d’une caisse maladie ou d’une compagnie d’assurances, afin de tenter de bénéficier de primes plus avantageuses (cette demande sera soumise à un questionnaire de santé).
En conclusion
Quoiqu’on en pense, les employeurs ont des obligations à l’égard des personnes qui quittent leur entreprise, ce qui est trop souvent ignoré, malheureusement.