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La force mentale: Qu'est-ce qui nous rend faibles?

Les personnes à fort mental sont sûres d’elles, confiantes, calmes et détendues. Elles sont chargées d’émotions positives, particulièrement résistantes et montrent un esprit combatif. Elles font preuve de grande concentration et de présence d’esprit.

28/01/2022 De: Rolf Rado, Sue Rado
La force mentale

Pourquoi souffrons-nous d’un déficit de force mentale?

Confronté(e)s à des situations difficiles, nous sommes désarçonné(e)s. Nous ne savons plus que faire. Notre expérience semble avoir été effacée par un virus, nous sommes agité(e)s et perdons toute concentration. Bref: nous véhiculons une mauvaise image de nous-mêmes. S’ensuit une montée de colère contre nous-mêmes pour la façon ô combien stupide, malhabile et déplacée dont nous nous sommes comporté(e)s ou de la manière dont nous nous sommes vendu(e)s.

Pourquoi en est-il ainsi? Pourquoi notre force intérieure nous fait-elle défaut juste à l’instant crucial? Pourquoi, en quelques secondes, nous mettons-nous dans tous nos états et perdons-nous notre sang-froid? Qu’est-ce qui nous sabote ainsi dans l’action?

Lorsque colère, crispation et pression montent, il est tout à fait normal que les tensions intérieures augmentent. La pression entraîne une pression en retour.

Chacun de nous connait bien ces journées où, levé(e) du mauvais pied, on se rend au bureau l’esprit tout engourdi et on découvre sur le pas de la porte le premier client tyrannique qui attend.

Sa mauvaise humeur rejaillit sur nous – et la journée semble bien compromise. Les scènes négatives se succèdent. Nous sommes chargé(e)s d’une telle énergie négative que nous ne sommes plus à prendre avec des pincettes.

Nous alimentons encore cette mauvaise humeur en encombrant notre cerveau avec des phrases négatives telles que «J’ai tout de suite senti que cette journée ne pourrait pas finir autrement.» Ajoutés aux conditions extérieures, ces saboteurs intérieurs ainsi que les croyances imaginaires accu-mulées avec le temps nous tiennent en haleine.

Nous croyons à ce qui nous est arrivé mille fois ou à ce que nos anciens nous ont seriné des années durant. Peurs, doutes et soucis se sont accumulés en nos cœurs pendant des années et refont régu-lièrement surface, alors que nous pensions les avoir réglés et dépassés depuis longtemps. Mais ces blocages demeurent actifs aussi longtemps qu’ils n’auront pas été effacés ou définitivement guéris. Partant de là, examinez vous-même le degré de nuisance des peurs, des doutes ou des soucis qui vous rendent la vie infernale?

  • Doutez-vous de votre réussite personnelle?
  • Avec quelle intensité apparaissent vos saboteurs intérieurs et vous mettent-ils en échec?
  • Avec quelle intensité vos peurs se manifestent-elles au niveau corporel?
  • Souffrez-vous de diarrhée, de palpitations ou avez-vous les mains moites avant une intervention en public?
  • Ou bien le fameux «chat dans la gorge» vous accompagne-t-il durant vos présentations impor-tantes?

Le trac est justifié face à toute situation inédite. Il est un moteur mais une surcharge peut en inverser les effets. Notre esprit se bloque, nous échouons. Notre seule envie est ensuite de disparaître six pieds sous terre. Très souvent, nous nous justifions ensuite avec des arguments cousus de fil blanc tels que:

«Aujourd’hui, ma journée n’était pas ce que j’avais espéré, il semble que les mauvaises nouvelles de la veille aient fortement perturbé ma concentration.»

Ce ne sont toutefois que faux-fuyants, prétextes et justifications.

C’est le comportement typique d’un «loser». Un gagneur pense et agit ainsi:

«Je suis mentalement à la hauteur des défis, je rassemble mes énergies au moment opportun. Les échecs ne me mettre pas à terre, au contraire: je les analyse et j’apprends de mes erreurs.»

Prendre enfin conscience du contexte de vie dans lequel nous évoluons et exerçons quotidiennement la force mentale, c’est faire un premier pas responsable, la compétence réfléchie.

Pour mieux déjouer les ruses de nos destructeurs mentaux, remémorons-nous les situations dans lesquelles nous avons accroché la force mentale au clou.

Pression due aux attentes, peur de l’échec, peur de perdre la face – oui, ce sont là les blocages et les freins au succès qui nous compliquent inutilement la vie.

Ainsi, pour la première fois, nous pouvons enfin comprendre pourquoi l’énergie positive vient à nous manquer avant une intervention en public importante. La pression est trop forte et le pire est que, dans la plupart des cas, nous nous mettons nous-même cette pression.

Vous voici à nouveau sollicité(e): analysez votre force mentale

  1. Remémorez-vous les 3 à 5 situations dans lesquelles vous avez perdu pied.
  2. Revivez-les intensément et analysez les émotions qui vous envahissent?
  3. Ressentez ces émotions «peur, pression, colère, honte et culpabilité». Dans quelle partie de votre corps en ressentez-vous les effets?

On gagne d’abord dans sa tête - «Notre vie est ce qu’en font nos pensées.» Marc Aurèle

Il est écrit dans la Bible: «Au commencement était la Parole,...». Puis, phrase après phrase, l’Ecriture développa des pensées.

Mille pensées nous habitent. Déjà au réveil, un flux incessant de pensées circule dans et hors de notre cerveau. Ces pensées peuvent prendre des formes variées. Elles sont tantôt mélancoliques, tantôt légères et relâchées. Parfois violentes, puis à nouveau ridiculement banales. De temps à autre elles se fixent en nos cœurs, nous pouvons parfois nous en débarrasser facilement. Globalement les pensées sont positives ou négatives.

Vous savez tous d’expérience à quoi ressemble votre propre questionnement. Surtout plutôt des-tructif que constructif. Ou bien vous arrive-t-il de vous complimenter? Ne vous adressez jamais à une personne comme vous le faites à vous-même, vous qui tendez à vous tirer vers le bas et à vous rabaisser. C’est la 1ère leçon que vous devriez maintenant digérer: parlez à votre subconscient en positivant. Adressez-vous des compliments: «Tu as été top aujourd’hui!» Vous méritez amplement d’avoir une bonne opinion de vous-même.

Positivez! C’est l’invitation que lancent les optimistes aux pessimistes à débuter leur journée avec plus de bonheur. Vouloir gagner se passe tout d’abord dans la tête, quelque part entre les deux oreilles.

Si nous sommes persuadé(e)s que la journée va être mauvaise, elle le deviendra à coup sûr. Pensons-nous au contraire que la journée sera ensoleillée, le soleil sera alors au rendez-vous.

La vie émane de nos pensées

Robert Betz dit: «Chaque individu est le créateur et le compositeur de sa réalité existentielle. Nous la modelons très souvent inconsciemment par les pensées, les paroles et les actes que nous répandons quotidiennement autour de nous.»

Tout ce que nous émettons sans cesse en pensée se reflète dans notre vie. Par nos pensées, nous sommes créateurs de notre propre existence. Ainsi nos pensées ont une force et une emprise énorme sur notre vie. Ce que nous pensons se concrétise dans la «prophétie auto-réalisatrice». Nous sommes les meilleurs prophètes de notre propre existence.

Une personne de mon entourage s’exprime presque quotidiennement de la sorte: «Aujourd’hui, c’était à nouveau un vrai combat.» Savez-vous quel signal émet cette personne? Vous n’allez pas en croire vos oreilles, mais avec ce leitmotiv cette personne «souhaite» que son quotidien soit un combat perpétuel. Elle ne doit donc pas s’étonner de ce que la vie la confronte à de multiples situations dans lesquelles elle doit effectivement se battre.

Un exemple connu de représentations autodestructrices est l’histoire du marteau évoquée dans l’ouvrage «Faîtes vous-même votre malheur» de Paul Watzlawick. Un homme ne peut absolument pas s’imaginer devoir emprunter un marteau à son voisin. Il anticipe en pensée l’issue que pourrait avoir sa démarche et par une réaction hâtive et irréfléchie en rajoute à ses difficultés.

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