Zone de confort: Où prend place le développement personnel?
Aides de travail appropriées
Zone de confort
On s’est ainsi créé un «cocon» très décontracté. Même notre inconscient veille à ce que nous restions dans notre zone de confort, car tout changement sera d’abord contrôlé par notre inconscient pour voir s’il peut déboucher sur un risque.
Si une personne reste essentiellement dans cette zone, elle fait du sur place dans de nombreux aspects de sa vie et elle développe, le cas échéant, quelques prises de conscience unilatérales la concernant, mais aussi sur ses congénères et sur le monde dans son ensemble.
La sécurité de la zone de confiance est toutefois trompeuse. Il est étonnant qu’autant de personnes restent dans leur zone de confort, même lorsque le monde entier change autour d’elles et que leur résistance partiellement massive met en danger leur propre sécurité (par exemple lorsque l’on ne suit pas l’évolution de son métier, parce que l’on refuse de faire du perfectionnement professionnel dans une thématique orientée vers l’avenir). Cela peut aussi avoir pour conséquence que l’on ne décide plus soi-même, mais que l’on finisse par être délogé de manière assez brutale de sa zone de confort – et on n’aura alors généralement plus la même capacité de choisir.
Zone d’apprentissage/croissance/développement
Si nous faisons un pas dans cette zone, nous avons l’opportunité de continuer à nous développer, à croître, à nous confronter à quelque chose de nouveau, à rencontrer de nouvelles personnes qui vont nous inspirer. Dans cette zone, nous ferons de nouvelles expériences qui peuvent déboucher sur une expérience réussie ou sur une frustration – c’est évidemment impossible de le savoir à l’avance. Pour beaucoup d’individus, il faut du courage pour faire ce pas en dehors de l’environnement habituel et pour se confronter à ces nouvelles expériences (ou dangers).
Mais, si l’on veut se développer dans la vie, il faut oser faire un pas dans cette zone et prendre le risque de ne pas savoir dès le départ quel en sera le résultat. Avoir confiance en soi – et dans la vie – ou être tout simplement curieux et avoir du plaisir à faire des choses nouvelles seront évidemment très utiles dans ce contexte.
Motifs pour faire un pas en direction de la zone de croissance:
- On passe d’un état de réaction à un état d’action – ce qui donne plus de chances de choisir et on dégage une énergie nouvelle à cet effet
- De nouvelles opportunités et donc de nouvelles valeurs d’expérience s’offrent ainsi à nous
- Se confronter à ses propres peurs libère, permet de prendre conscience de soi et d’être fi er
- On identifie ses points forts et ses talents dont on n’a pas du tout conscience – et on identifie les points faibles pour lesquels on doit demander de l’aide sous forme ciblée
- On devient soi-même plus versatile et donc un interlocuteur encore plus intéressant
- Ces changements gardent jeune et vital jusqu’à un âge avancé
- Une fois cette étape réalisée, on a souvent beaucoup de plaisir
- De nombreux collaborateurs rehaussent, par cette étape, leur Employability – autrement dit, leur capacité à se replacer sur le marché du travail, ce qui est indispensable à l’heure actuelle
Zone de panique
Si l’étape de sortie de la zone de confort est trop importante, on parvient dans la zone de panique. La frontière avec la zone de panique varie sous forme individuelle.
Dans la zone de panique, on se sent bloqué parce qu’on a la sensation d’être dépassé, on a peur et on est peu sûr de soi. Dans cette phase, on est aussi partiellement déconnecté de ses aptitudes habituelles. Les réactions qui s’en suivent peuvent être, outre la torpeur, l’agression envers la personne qui nous a poussé ou obligé à sortir de la zone de confort. Le refus ou la fuite peuvent en être les conséquences.
Pour beaucoup de «collaborateurs conservateurs», l’étape de sortie de la zone de confort est déjà un pas en direction de la zone de panique, car de telles personnes sont résistantes au changement.