Délai de paiement: Comprendre le délai moyen de paiement
Prof. Dr. Michael Blankenagel
MProf. Dr. Michael Blankenagel est professeur et chef de projet à l'Institut für Finanzdienstleistungen Zug IFZ depuis 2006. En plus de diriger différents cours de formation continue, il mène des recherches et conseille des entreprises dans les domaines de la planification d'entreprise et de la budgétisation. Après des études en gestion d’entreprise à Bayreuth (D) et à Saint-Gall (CH), ainsi qu’un doctorat en sciences économiques à l’Université de Saint-Gall (Dr. ès sc. éco. HSG), Michael Blankenagel a travaillé plus de 18 ans dans l’industrie et les services.
Aides de travail appropriées
Le délai de paiement comme point de départ
Le chiffre d’affaires d’une entreprise résulte de la vente de prestations aux clients. Une créance est alors comptabilisée vis-à-vis du client, laquelle n’est soldée qu’au moment du règlement effectif. L’encaissement entraîne une augmentation de la liquidité de l’entreprise.
Si tous les clients réglaient leurs factures strictement dans le délai convenu, la planification des trois facteurs — chiffre d’affaires, créances et encaissements — serait relativement simple: x jours après la génération du chiffre d’affaires, la créance se transformerait en encaissement.
Le délai moyen de paiement indique en moyenne le nombre de jours qu’un client met à payer sa facture. Il se calcule à l’aide de la formule suivante:
Délai moyen de paiement = (Créances clients x 360) / Chiffre d’affaires annuel
Un chiffre d’affaires annuel de Fr. 12 millions équivaut, avec une répartition uniforme, à Fr. 1 million par mois. Ce chiffre d’affaires génère toutefois un encaissement ultérieur, en moyenne après l’écoulement du délai de paiement. En prenant un délai de paiement usuel en Suisse de 30 jours, on obtient ainsi un solde débiteur de Fr. 1 million en fin d’exercice.
Calcul: délai de paiement 30 jours x (Fr. 12 millions / 360 jours) = Fr. 1 million de créances clients.
Cela établit le lien de principe entre le compte de résultat (chiffre d’affaires), le bilan (créances) et le tableau des flux de trésorerie (encaissements). Toutefois, cette relation reste approximative. En réalité, le calcul présuppose à tort que tous les clients paient au même moment à l’échéance et que le chiffre d’affaires est généré de manière parfaitement linéaire sur l’année.
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